Feature Film By Rirkrit Tiravanija | 2017 I 93min
With: Karl Holmqvist, Arto Lindsay, Heague Yang, Klara Liden, Shimabuku, Hamid Amini
Script: Karl Holmqvist.
Image : Cristian Manzutto, Uwe Teske, Michael Kotshi.
Editor : Cristian Manzutto.
Sound : Cristian Manzutto, Cesar Gonzalez, Enrique Dominguez
S16mm – Arri Digital, 93min, Color, 1.85 flat, Sound 5.1 Original Language: English
Produced by: Rirkrit Tiravanija and Cristian Manzutto
Presente by estudio de produccion
“Karl’s perfect day” is a portrait of artist and poet Karl Holmqvist thru the own idea of what a perfect day is to him. Is a journey from the time he wakes up to the time he returns to bed. The journey is constructed in Karl’s mind, like his own work and artistic interests. Is a collage of peoples, places, sounds, images and texts. His idea of the perfect day is not one of extravagance but rather modest, layer with complexities and significance with moments of contentedness and small pleasures. Seemingly the film of Karl’s perfect day perfectly looks like another day in a life of a person. Rirkrit Tiravanija.
From FID Marseille:
La journée idéale de Karl (traduction française) est un film qui ne trahit en rien son titre en forme de programme. Il s’agit, à la lettre, de cela et de cela seulement : suivre, dans un geste warholien, Karl Holmqvist, poète suédois vivant à Berlin, de son lever à son coucher, et dans ses diverses et menues activités de la journée. Se brosser les dents, s’occuper de ses plantes, les arroser mais aussi leur lire de la poésie, se promener en vélo, s’habiller au gré des trouvailles, retrouver une amie, visiter la maison d’Hannah Höch, etc. S’il est clair, à maints détails, que Karl a décidé de plier les exigences quotidiennes au pas de l’utopie qu’il s’est choisi et il est aussi clair qu’il fallait les qualités d’un confectionneur d’herbier pour saisir avec exactitude et délicatesse chacune de ces décisions. C’est bien ce à quoi parvient Rirkirt Tiravanija pour son second film : tisser un film dans lequel l’art et la vie circulent avec une même intensité, discrète, presque invisible tant tout ici se refuse à parler plus fort, y compris le moment d’une performance-concert en compagnie du grand musicien Arto Lindsay, où un éléphant, explique Karl, ne cesse de céder la place à un téléphone. Il fallait à un artiste un autre artiste pour le dévoiler dans ce défi du bonheur ordinaire. (JPR)